CUT | Le magazine du court métrage
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Quand deux basques font leur cinéma en Corse

Quand deux basques font leur cinéma en Corse

Esther Cabero Gonzalo et Kote Camacho sont les invités de l'association Cinemotion pour son cycle de cinéma hispanique débuté la semaine dernière, qui se poursuit jusqu'au 22 octobre. Au programme quatre longs métrages issus du programme des journées du film espagnol de Bastia, un large panorama qui propose un voyage sur des terres hispanophones comme l'Argentine, le Mexique ou le Chili.

Mais ce cycle est aussi une immersion dans le cinéma made in Euskadi, le pays basque espagnol.

Sept courts métrages

Pour ce faire, Thierry Dorangeon, président de Cinemotion, met à l'honneur Kimuak (qui veut dire « jeune pousse » en basque) un programme public, soutenu par le département de la culture du gouvernement basque et par la cinémathèque basque pour la diffusion, la promotion et la distribution non-commerciale des courts métrages basques au niveau régional et international.

« Chaque année et ce depuis 1998, Kimuak fait la sélection d'une petite dizaine de film (fiction, documentaire ou animation) pour les promouvoir et les soumettre aux sélections de festivals. C'est aujourd'hui un label de renommée internationale, nous avons d'ailleurs eu beaucoup de films primés et même une sélection aux oscars !», explique Esther Cabero Gonzalo responsable du catalogue Kimuak. La sélection du catalogue 2012, avec 7 courts métrages, sera projetée en présence d'Esther le vendredi 18 octobre à 21 h au centre culturel de Porto-Vecchio ainsi que le samedi 19 octobre à 17 h à l'espace St Jacques de Bonifacio.

En présence d'un des réalisateurs

L'occasion de rencontrer également Kote Camacho qui sera présent lors de ces deux soirées. Réalisateur ayant déjà été sélectionné par Kimuak en 2010 pour son film la Gran carrera (projeté également lors de ces soirées), il sera là pour partager son expérience et nous parler de ce film au palmarès impressionnant puisqu'il a remporté 71 prix de festivals nationaux et internationaux, dont le prix du jury au festival « Les toiles du court » en 2011. Un film assez exceptionnel qui travaille avant tout sur l'image et au montage impressionnant. Un court-métrage qui mêle prises de vue réelles et images d'archives en prenant le parti de livrer sa chute dès le début du film. À voir ou revoir sans modération.